Animaux en voie de disparition

Publié le 26 avril 2007 par cm1cm2 2006-2007

Le Tigre en danger

Les causes de sa disparition: la chasse, le braconnage, et la déforestation

Le tigre, sous toutes ses sous-espèces restantes, est aujourd’hui en grand danger. Au début du XXème siècle, il y avait plus de 100 000 tigres. Après de multiples exterminations, comme la chasse, le braconnage, et la déforestation, ils ne sont aujourd’hui, en 2003, que 5 000 à 7 000, dont Un peu plus de la moitié en Inde. Il ne reste aujourd’hui environ que 400 tigres de Sibérie en liberté ou en semi-liberté. Il y en a autant en captivité, dans les zoos et autres programmes de réinsertion dans la nature. Le tigre de Sibérie risque non seulement de ne plus pouvoir exister en liberté, mais aussi de disparaître complètement ! Vu le peu de nombre d’individus, il sera difficile d’éviter la consanguinité, mais les scientifiques travaillent beaucoup pour éviter que cela se produise.

La forêt est l’habitat traditionnel du tigre. Certaines espèces, comme le tigre de Sumatra d’Indonésie, sont particulièrement menacées lors des déforestations.

Aujourd’hui, il ne subsiste que 5% des 100 000 tigres qui peuplaient l’Asie au début du siècle.

Le panda en danger

La principale cause de disparition : la déforestation

Le panda est un animal menacé de disparition. A tel point qu’il est l’emblème du WWF, le Fond mondial pour la nature, depuis 1961. Mais aujourd’hui, la naissance et la survie de ces vingt et un bébés apportent un petit espoir pour l’espèce. Ces bébés pandas ne sont pas nés naturellement, mais par insémination artificielle. Et il a fallu toute la science et la patience des biologistes chinois pour y parvenir. Comme les pandas se reproduisent mal en captivité, ces naissances représentent une prouesse scientifique Car non seulement les bébés sont nés, mais ils ont survécu. Et cela non plus, ce n’était pas gagné !

Les petits pandas sont surveillés vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant plusieurs mois par les vétérinaires. Le panda passe dix heures par jour à manger du bambou, vital pour lui. Il possède même un sixième doigt pour l’effeuiller. La plus grande réserve de panda se situe dans les montagnes de WOLONG dans la province du Sichuan.

Mais le panda n’est pas sauvé pour autant. Il est menacé par la destruction des forêts de bambou dans lesquelles il vit. Aujourd’hui, il ne reste que 1600 pandas dans le monde. C’est un peu mieux qu’en 1970. A l’époque, on en avait recensé seulement 1000.

Le trafic d'ivoire et de corne

Voici les animaux menacés et tués pour leur ivoire: les morses, les éléphants, les narvals, ou leur cornes (les rhinocéros).

Ivoire d’un narval

Au Kenya en 1968, il y avait treize mille rhinocéros et de nos jours, il n’en reste que mille. Par exemple, de 1978 à 1979 , 82 tonnes d’ivoire sont sorties du Kenya, ce qui équivaut à environ près de 3000 éléphants tués; rien qu’au Kenya , la moitié au moins des pachydermes a disparu. Il y en a même qui dise, qu’il n’en resterait qu’un dixième au lieu de la moitié.

Défense de morse

Morse

Qu’est-ce que l’ivoire ?

L’ivoire est un matériau précieux. L’ivoire est une matière blanche, parfois un peu jaunâtre, très dur. Nos dents sont en grande partie faites d’ivoire. C’est aussi la matière principale des défenses d’animaux comme l’éléphant, l’hippopotame et le morse.

Les éléphant menacés par les chasseurs d’ivoire

Défense d'éléphant

Des hommes tuent les animaux pour récupérer leur ivoire, en particulier celui des éléphants. Cela menace des espèces. Pour cette raison, le commerce de l’ivoire est sévèrement réglementé. Depuis 1989, il est interdit d’en vendre d’un pays à un autre.

Mais le braconnage* continue.

Les défenses en ivoire peuvent être taillées, pour faire de nombreux objets : des petites statues, des bijoux, des poignées de plats…

L’an dernier, 24 tonnes d’ivoire de contrebande ont été saisies par les policiers dans le monde. Mais les savants pensent qu’en réalité il y en a 10 fois plus qui ont été vendues. Chaque année, jusqu’à cent mille éléphants sont abattus pour leur ivoire.

L’ivoire des éléphants d’Afrique est surtout vendue en Chine.

*Braconnage : fait de chasser alors que c’est interdit.

Les animaux à fourrure blanche en danger

Le Tigre blanc en grand danger

Cause de disparition : la chasse

Le tigre blanc n’est pas une espèce à part entière. C’est un défaut de pigmentation qui provoque cette caractéristique. Ce félin, le plus grand existant dans le monde, a été chassé férocement pour sa fourrure exotique.La fourrure devient alors crème avec des rayures marron.

C’est un maharadjah qui a eu l’idée dans les années 50 de croiser deux tigres blancs pour obtenir une lignée.

Le tigre blanc royal, comme tous les tigres, est un mammifère carnivore de la famille des félidés

Il s'agit en réalité d'un tigre du Bengale (ou tigre royal) possédant une anomalie génétique appelée leucistisme. Leur pelage est blanc avec des rayures noires, et leurs yeux sont bleus (contrairement aux autres tigres qui ont tous les yeux jaunes). Ce gêne donnant la couleur du pelage a aussi été vu chez d'autres sous-espèces comme le tigre de Sibérie.

Leurs chances de survie sont largement compromises par cette couleur atypique qui les empêche de se camoufler dans la forêt et de surprendre leurs proies. Ils peuvent facilement mourir de faim. De plus, le braconnage pour sa fourrure si "spéciale" a été très important les siècles passés

Exceptionnels dans la nature, ils sont environ 600 dans le monde, répartis principalement dans les parcs zoologiques et les réserves animalières pour assurer la survie de cette variété. Tous sont les descendants des seuls six tigres trouvés en liberté en Inde. Cela engendre des problèmes de consanguinité et d'anomalies génétiques graves

L’ours blanc en danger

Les causes : l’homme, la pollution , le réchauffement climatique.

Les menaces qui pèsent sur l’ours blanc sont nombreuses :

Les activités humaines mettent l’ours en danger: il est victime de la pollution de la planète !

Le réchauffement provoque la disparition de la banquise, habitat de l’ours blanc. Les ours polaires sont menacés par la destruction de leur habitat. En hiver, ils utilisent la glace de mer comme plate-forme pour capturer les phoques qui constituent leur alimentation préférée. Avec le réchauffement actuel de la planète, la couche de glace de l'océan Arctique s'amincit, et les ours polaires ont de plus en plus de mal à obtenir leur nourriture durant cette période.

Il habite les mers couvertes de glace dans l'hémisphère Nord, où les phoques abondent.L'ours blanc préfère ordinairement les territoires comprenant une combinaison adéquate de banquises, d'eau libre et de terre ferme; l

a banquise lui sert de refuge et d'aire de chasse, tandis que l'eau lui permet d'atteindre sa proie favorite lorsque, souvent présents en grand nombre, les phoques remontent à la surface; enfin, la terre ferme lui permet de s'abriter, et il peut y établir sa tanière et compléter son approvisionnementalimentaire quand les phoques manquent ou s'il éprouve le besoin de se nourrir de végétaux.

La chasse au phoque prive l’ours blanc de sa nourriture, plus aussi abondante qu’avant.

Les activités pétrolières et minières des hommes réduisent le territoire de l’ours blanc

Les polluants s’accumulent au fur et à mesure de la chaîne alimentaire et intoxique l’ours, le dernier maillon de cette chaîne.

Le territoire de l’ours est envahi par les engins motorisés .

Les conséquences sont désastreuses : les ourses sont dérangées dans leurs tanières.

Le phoque en danger

Les causes : le réchauffement climatique, la chasse sanguinaire pour la fourrure

-Tout d’abord, les phoques perdent leurs territoires de reproduction en raison du réchauffement climatique ce qui peut provoquer à plus ou moins long terme, une forte baisse de la population; de plus, la banquise disparaissant, les bébés phoques se noient de façon très inquiétante

-De plus, même si les phoques ne sont pas encore à priori en véritable danger, le problème de la chasse sanguinaire des phoques posent également un réel problème pour l’avenir.

Un combat inégal aux prises illégales

Depuis 1980 le gouvernement d'Ottawa accorde aux pêcheurs canadiens environ 325000 prises annuelles phoques âgés d'au moins 12 jours. La saison de pêche est ouverte durant 7 mois et fait vivre de 12 à 15000 familles canadiennes.

Six espèces de phoques sont concernés par ce massacre : le phoque du Groenland le phoque à capuchon, le phoque gris, le phoque annelé, le phoque barbu et le phoque commun dont la population globale dépasse 6 millions d'individus.

Dans les années 1980, Greenpeace a révélé au public le massacre des bébés phoques. Face à ce bateau de chasse canadien, ce bébé phoque est impuissant. Il terminera sans doute sa vie en manteau de fourrure !

Ces animaux, venant de naitre ou de plusieurs semaines déjà, sont recouverts d'une épaisse fourrure blanche pour les protéger du froid et sont inoffensifs, et pas du tout craintifs ; c'est pour cela que des hommes en profitent pour les approcher sans qu'ils fuient...

À peine une semaine après l'ouverture de la chasse aux phoques, plus de 100000 mammifères ont été massacrés à coups de gourdin, de hakapik (sorte de harpon) que les chasseurs leur plantent dans le crâne en le brisant. C'est déplorable que de tels actes puissent être commis, et en plus permis par le gouvernement canadien !

Evidemment, le point essentiel est que ce massacre légalisé rapporte beaucoup d'argent : 58$ Canadien par peau, soit un chiffre d'affaire de près de 19 millions de dollars canadiens chaque année !

Le léopard des neiges, une espèce très menacée

Les causes : le braconnage (pour la fourrure), ls conflits avec les éleveurs

Le léopard des neiges (Uncia uncia) est l'une des espèces animales les plus belles et les plus menacées de la planète. Réfugié dans les montagnes de l'Asie centrale, il vit en vase clos et on ne le voit que très rarement. Son pelage gris et blanc, mélangé de rosettes gris foncé, se confond bien avec le paysage rocheux qui lui sert d’habitat.

Cependant, cette fourrure a également contribué à son statut

d'espèce menacée. Dans les années 1920, les peaux de léopard des neiges étaient la grande mode, et près de 1000 peaux étaient exportées chaque année d'Asie et de Russie. Le commerce des peaux, quoique interdit, se poursuit illicitement, notamment dans les pays qui n'ont pas pu se remettre de l'effondrement de l'Union Soviétique.

Une autre menace liée au braconnage vient de faire surface : le commerce des os. Les os de tigre se faisant rares, les médecines traditionnelles asiatiques ont recours à des succédanés. On rapporte qu'un squelette complet de léopard des neiges a été vendu à 10.000 dollars

Le braconnage constitue, certes, un problème, mais la plus importante menace liée à la protection du léopard des neiges est le conflit avec les bergers et les populations nomades. Les moutons et chèvres sauvages constituent les principales proies du léopard des neiges.

Ces animaux ont été chassés jusqu'à leur disparition de plusieurs zones montagneuses de l'Asie centrale, tandis que la croissance démographique et celle des troupeaux de bétail exercent une pression accrue sur les populations restantes de léopards des neiges et sur leurs proies. Cette situation ne fait qu'accroître les conflits entre léopards des neiges et populations locales. Conflits à l'issue desquels le félin sort perdant.

Le renard polaire

Le renard polaire est menacé d´extinction en Suède, en Finlande et partout ailleurs en Europe. C' est une espèce prioritaire selon la direction de l´habitat EC.

Aujourd´hui on dénombre moins de 150 individus en Europe. En conséquence une petite variation des paramètres démographiques ou de purs accidents pourraient avoir une répercussion dramatique sur le risque d`extinction. De larges zones traditionnellement habitées par le renard polaire (Alopex lagopus) se retrouvent désertées aujourd´hui, et les jeunes renards trouvent difficilement des partenaires sans lien de parenté. Mais la plus grande menace est la petite taille de la population due au manque de nourriture disponible. Le renard (Vulpes vulpes) est un prédateur sérieux pour les juvéniles et est à l´heure actuelle en train d`augmenter sa domination au-delà de la ligne des arbres, occupant les terriers, excluant ainsi les renard polaire de leurs zones de reproduction.

L’ours Brun en danger

Les causes : le braconnage, les constructions humaines, les montreurs d’ours

Les ours sont encore relativement nombreux dans l’est de l’Europe

( Russie, Balkans…), régions de vastes surfaces de nature sauvage, prodigieux réservoirs d’espèces animales et végétales, un signe de richesse du milieu.

Dans le reste de l’Europe, la présence de l’ours se résume à la conversation de quelques individus. En France, en 1900, l’ours était encore présent sur toute la chaîne pyrénéenne.

Malgré cela, il est en voie d’extinction ; les causes de sa disparition sont liées au braconnage.

parce qu'on le chasse beaucoup (on le considérait comme un animal nuisible parce qu'on disait qu'il détruisait les troupeaux. Depuis 1972 on n'a plus le droit de le chasser. Il y a une autre cause de sa disparition : la construction des routes, des transports, l'extension des stations de ski alors qu'il a besoin de tranquillité pour se nourrir et nourrir ses bébés.

La population totale des ours bruns est estimée à environ 200 000 dans le monde. Les plus grandes populations vivent en Russie, avec 120 000 ours, aux Etats- Unis avec 32 500 ours et au Canada avec 21 750 ours. On trouve des petites populations d’ours bruns dans beaucoup de pays d’Europe, de l’Espagne à la Russie. En Europe il y en a environ 14 000, séparés en 10 populations. La France compte une population d’ours bruns de 5 individus dans les Pyrénées. L’ours brun était condamné à une disparition certaine.

Les montreurs de l'Ariège en partie responsable de la disparition de l'ours dans les Pyrénées.

En effet, depuis longtemps en Ariège, on « montrait » les ours au public, même si pour cela, il fallait en chasser et en tuer plusieurs pour en avoir un à « exposer » ; de nombreuses pertes dues aux mauvais traitements sont à déplorer encore aujourd’hui comme de nombreux animaux de cirque également.

Les montreurs d’ours existent encore aujourd’hui.

Alors que le ministère de l'écologie, en bon samaritain, s'évertue à réintroduire des plantigrades dans les Pyrénées, ce même Etat accorde le droit à une dizaine de dresseurs et montreurs d'exhiber leurs bêtes aux quatre coins de l'hexagone. Paradoxe ? Sur la forme, probablement. D'un côté l'Etat se montre préoccupé et actif pour une sauvegarde des ours, s'émeut publiquement des attaques proférées contre tel ou tel ursidé persécuté, mais de l'autre, il apporte son soutien sans réserve - ou si peu - à l'exploitation de plusieurs dizaines d'ours en accordant des certificats de capacité à ceux qui font profession de "montreurs"...